Événements
Le 15 et 16 avril, à Wavre : inauguration du carillon rénové.
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Le 29 avril, à La Louvière : Assemblée générale de l’ACW.
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Du 17 au 21 mai, à Wavre : Jeu de Jean et Alice,
une grandiose évocation historico-folklorique qui a lieu tous les 5 ans, avec appui du carillon local.
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Du 24 au 28 août à Utrecht (Pays-Bas) : 21e Congrès de la Fédération Mondiale du Carillon
(+ post-congrès du 29 au 31 août).
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ACW
Mise sur pied en 1994, l'ACW a pour objectifs la sauvegarde, la promotion et la valorisation du patrimoine campanaire des Régions Wallonne et de Bruxelles-Capitale (carillons, cloches,
mécanismes d'horlogerie monumentale et tout ce qui s'y rapporte). Elle réalise ces objectifs notamment par l'élaboration d'inventaires ciblés, l'encouragement de l'enseignement et de l'organisation de concerts de carillon, l'apport
de conseils aux propriétaires et gestionnaires d'installations campanaires, etc.
Histoire de l'association
L'origine et les premières décennies de l'association sont décrites ici.
campano.be, est un nom représentant les trois pôles du campanaire ainsi que les centres d'intérêt de l'ACW : les cloches, les carillons et les horloges monumentales.
Pour en savoir plus ou devenir membre de l'ACW, consultez la rubrique « ACW ».
Pour être tenu au courant des mises à jour et nouveautés du site, envoyez un mail à l'adresse secretariat[@]campano.be en inscrivant simplement la mention « mises à jour » dans
son objet.
L'adjectif "campanaire" provient du latin médiéval "campana" signifiant tout simplement "cloche".
D'autres mots, provenant de la même racine, sont encore d'usage courant, tels que "campanile" (tour-clocher isolée) ou campanule (fleur en forme de cloche). Il est devenu habituel de viser par patrimoine campanaire tout ce qui a trait
aux cloches, carillons et horloges de tours (la plupart du temps, celles-ci déclenchent les sonneries). Si l'adjectif campanaire a pu quitter les dictionnaires dans le courant du XXe siècle, il réapparaît aujourd'hui, ce qui témoigne
de l'intérêt suscité par la matière. Depuis a même été crée le nom Campaniste qui définit celui qui oeuvre dans le domaine des cloches, carillons et horloges monumentales.
La cloche est un « instrument creux, évasé, en métal sonore (bronze), dont on tire des vibrations retentissantes en en frappant les parois à l'extérieur ou par l'intérieur, grâce à un battant » (dictionnaire Micro-Robert ). De manière
plus approfondie, la cloche peut être envisagée comme suit : « Instrument à percussion de la famille des 'métaux'. La cloche a été connue dès la préhistoire sous des formes et dans des matériaux très variés qui subsistent d'ailleurs
chez certains peuples. Mais le modèle répandu en Europe, et qui n'a guère changé depuis le Moyen-Age, apparaît comme une sorte de vase renversé, en bronze, dont la hauteur est à peu près égale au diamètre maximal. La cloche mobile
est pourvue d'un battant accroché dans son axe, qui frappe la paroi intérieure lorsqu'elle est mise en branle. Il est aussi possible de mettre en mouvement le seul battant, à l'aide d'une corde, sans que la cloche bouge. Quant
aux cloches fixes, comme celles qui composent les jeux de carillon, elles peuvent auss être frappées de l'extérieur par des marteaux mécaniques ou tenus à la main.
La cloche fournit
une note fondamentale (en principe d'autant plus grave qu'elle est grande) accompagnée de nombreuses harmoniques naturelles qui font la richesse de son timbre. Le son de la cloche, qui porte très loin, joue depuis des siècle un
rôle fonctionnel dans la vie des paroisses et des communes. Il n'annonce pas seulement les offices religieux, mais tous les événements heureux ou tragiques qui intéressent la population » (définition inspirée notamment par le Larousse
de la Musique).
Pour en savoir plus sur les cloches, rendez-vous dans nos rubriques « Bibliothèque » et « Patrimoine ».
Le carillon est un ensemble de cloches, permettant un jeu mélodique plus ou moins étendu et varié suivant le nombre de ses éléments (quatre notes seulement pour les carillons primitifs et même ensuite pour certains carillons célèbres
comme le carillon de Westminster). La Fédération Mondiale du Carillon a fixé à 23 le nombre minimal de cloches nécessaires pour parler de véritable carillon de concert. Selon
cette même fédération, les carillons manuels comportant au moins 15 cloches sont considérés comme carillons historiques pour autant qu'ils aient été construits avant 1940.
A l'origine, qui semble remonter au haut Moyen
Age en ce qui concerne l'Europe occidentale, les corps sonores étaient frappés à l'aide d'un ou de deux petits marteaux tenus à la main, comme c'est encore le cas du carillon d'orchestre. Mais, à partir du XIVe siècle et jusqu'au
XVIe siècle, qui vit son apogée dans les territoires couverts actuellement par les Pays-Bas, la Belgique et le nord de la France ainsi que sa large diffusion dans les pays voisins, le carillon connut des développements considérables.
Les cloches se multipliant, chacune fut pourvue d'un marteau articulé, relié par câble à l'une des touches d'un gros clavier que le carillonneur frappait du poing, tout comme aujourd'hui. Les modèles les plus importants sont aussi
munis d'un pédalier.

Ainsi, l'humble sonneur
finit-il par se doubler d'un virtuose, voire d'un improvisateur, à l'occasion des fêtes carillonnées ou des concerts de carillon.
D'autre part, le rôle fonctionnel du carillon en tant que complément des cloches d'église ou de beffroi entraîna l'invention de dispositifs mécaniques déclenchés par l'horloge elle-même. Le carillon put alors jouer automatiquement,
à des heures déterminées, des airs préalablement « enregistrés » sur des cylindres (ou tambours) rotatifs à taquets, qui actionnaient les marteaux. Ce mécanisme était analogue à celui des boîtes à musique. Le jeu automatique était né.
Ultérieurement, on remplaça
la liaison mécanique des carillons automatiques par des systèmes électriques, le tambour devenant alors un tambour à contacts électriques (il existe aussi des systèmes pneumatiques, beaucoup moins répandus).
Même si des systèmes à tambours sont encore en activité aujourd'hui, les technologies électroniques actuelles les ont généralement remplacés pour piloter les mélodies de carillon automatique. Aussi perfectionnés et ingénieux soient-ils,
les systèmes automatiques ne peuvent rendre la dynamique et l'interprétation du carillonneur » (définition inspirée notamment par le Larousse de la Musique).
Envie d'en savoir plus sur les carillons ?
Visitez nos rubriques « Bibliothèque » et « Patrimoine ».
On entend par horloge monumentale un mécanisme d'horlogerie placé dans un édifice de grande taille. L'horloge elle-même, son mécanisme et ses éventuels cadrans ont, par la force des choses, aussi une grande taille. L'immense majorité
sont en réalité des pendules et sont munies de poids et d'un balancier. Elles ont vu le jour dès le XIIIe siècle. Placées dans des édifices, elles rythmaient la journée de la collectivité à l'heure où les horloges miniatures et
individuelles n'existaient pas... Ce n'est en effet que bien plus tard que le mécanisme de ces pendules a pu être miniaturisé et développé à coût abordable pour entrer dans les habitations. Les pendules à poids qui trônent dans
nos maisons ne sont que de menues reproductions des pendules monumentales.
Aujourd'hui, la plupart des horloges monumentales sont électroniques et les exemples de pendules d'édifice encore en fonction, ou même simplement en état de fonctionner, sont rares. Les mécanismes nécessitent un entretien et un
réglage fin alors que les technologies nouvelles nous permettent de nous passer de ces contraintes. Néanmoins, alors que leur fonction est de marquer le temps qui passe, ces antiques horloges ont quelque chose d'intemporel
qui fascine : elles nous laissent contempler le temps fractionné par leur mouvement au son de leur tic-tac battant la mesure. Inlassablement. Depuis parfois fort longtemps.
Pour en savoir plus sur les horloges monumentales, rendez-vous
dans notre rubrique « Patrimoine » et dans notre « Bibliothèque ».